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Les carnets d'un bourlingueur
voyage
1 septembre 2019

Histoire d'un aller et d'un retour : Le passage du canal !

06/07

La famille s'agrandit ! Nous étions six équipiers à bord mais hier soir trois autres membres sont venus grossir l'échantillon. James, un Français, Nat', une Belge, et Edouard, bambin de son état âgé d'un an.

Ils viennent eux aussi pour passer le canal et avaient été croisés une fois cinq jours avant. Ca fait de la vie en plus à bord ! 

Hop ! Sur un air de la marche nuptiale, une salade de riz, tomates, oignons et saucisses est déposée vigoureusement sur la table (comprendre le caisson du radeau de sauvetage) du cokpit. L'air du large, ça creuse ! 

Dès ce matin nous étions au taquet pour préparer le voilier, les panneaux solaires ont été démontés (lorsque les voiliers passent le canal certains ouvriers s'amusent à viser ces panneaux, il est préférable de les ôter pour les garder intacts), le cokpit lavé, l'ancre levée... nous pouvions partir. Prions pour le moteur, à partir de maintenant il doit tenir jusqu'au Pacifique sans caler ! C'est donc une fois toute la baie traversée, au moment où nous étions dans le chenal avec un énorme navire de commerce arrivant par l'arrière que la pilotine est arrivée en vrombissant pour crier qu'il fallait faire demi-tour et revenir à Shelter Bay.

Goutte de sueur le long de la tempe.

Le navire arrive.

Sourire grinçant, aquiescement.

Le navire arrive sur nous ! 

Tour de barre.

Le navire arrive sur nous !! 

Cap sur Shelter Bay, escorté par la pilotine. Les gars n'ont pas l'air de plaisanter et ont autre chose à faire, ça se sent. En même temps s'ils ne donnaient pas des ordres contradictoires ce serait plus simple.... 

Et nous voilà à nouveau à l'ancre au même endroit à attendre l'arrivée du pilote... si il arrive...

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13h35, la VHF distribue les pilotes aux voiliers et navires de la zone. L'un après l'autre, l'appel est fait, le pilote est annoncé avec son heure d'embarquement, nous passerons à 15h30, l'attente est prolongée mais nous entrerons dans l'écluse avec un reefer (bateau-frigo), sans doute un des derniers existant sur terre. C'est une espèce en voie de disparition, ils sont peu à peu remplacés par des containers réfrigirants...

Comme le moteur monte seulement à 5 noeuds sans chauffer (et encore, péniblement et le vent au cul) alors qu'il en faudrait au moins 6, on s'apprête pour recevoir le pilote fastueusement : un gâteau au chocolat, des crêpes, un jus au frigo... il s'agit de faire bonne impression ! 

A 15h35, le pilote arrive mais ils sont deux : un apprenti qui a navigué 10 ans avant de devenir pilote et son "enseignant". On serre les fesses pour le moteur et avanti ! Nous nous engageons dans le chenal principal et passons sous le pont suspendu. Un regard en l'air, on passe ! 

Finalement nous ne serons pas derrière le reefer mais derrière un porte-container pour traverser les premières écluses. Hardis l'équipage, les aussières sont prêtes à servir, le voilier est positionné entre les gigantesques murs en béton mangés  par l'eau et l'humidité. De part et d'autre, les portes en acier rivetées sont refermées lentement derrière nous.

Nous sommes amarrés au quai en étoile, juste avant d'entrer dans l'écluse des employés nous ont lancé les filins grâce aux pommes de touline pour que nous accrochions les aussières dessus. Les portes se ferment, l'eau commence à monter à une vitesse inimaginable et pourtant rien ne bouge pour nous, l'eau est juste parfois troublée par des tourbillons. A chaque aussière un équipier est chargé de reprendre sur la bite d'amarrage pour garder le voilier au milieu du canal, à l'arrière le skipper tente tant bien que mal d'aider son équipage grâce au moteur. 

Les locomotives métalliques sur le bord du canal remorquent le porte-container en glissant sur des rails, tout est calculé et prévu pour qu'il n'y ai aucun accroc : il s'agit de ne pas bloquer le traffic mondial par une bévue ! 

Lorsque l'écluse est remplie, on largue l'aussière, l'employé enlève la boucle de la bite et la rejette à l'eau. A nous de la récupérer mais nous sommes toujours liés au quai grâce au filin toujours fixé à cette aussière. Les hommes qui tiennent les filins marchent le long du quai en accompagnant le mouvement du ketch, mais on a l'impression qu'ils promènent un énorme chien.

Trois écluses passées, nous voilà dans le lac Gatun ! Territoire des alligators et des palétuviers ! Survolée par une multitude d'oiseaux, un vrai labyrinthe visuel pour ceux qui le traversent. Comme les voiliers ont interdiction de traverser le lac de nuit pour ne pas gêner les navires de commerce, nous savons (et salivons à l'avance) que nous pourrons le voir sans problème demain : ce soir nous ancrerons pas loin de l'embouchure des écluses. C'est donc à ce moment que l'un des pilotes nous annonce tout sourire que nous passerons exceptionnellement de nuit. 

Adieux paysages et animaux, adieux faunes et flores, et bonjour cuisine surchauffée grâce au moteur. C'est un vrai sauna, tout juste habillés dans la limite de la pudeur et couverts de sueur, nous vaquons afin d'offrir une tambouille consistante aux officiels présents à bord. Lorsque nous sortons enfin des entrailles de l'enfer il fait nuit depuis longtemps mais les pilotes sont satisfaits. Nous sommes sauvés ! Ils diront peut-être qu'on se traine à bord du voilier Français mais au moins à bord, on mange copieusement ! 

C'est après 4 heures de navigation que nous nous amarrons à la dernière zone d'ancrage avant les écluses suivantes. Il est 23 heure lorsque les pilotes quittent le bord, nous voilà seuls sur le Gatun, le moteur fumant, repus et enfin débarassés d'une part de stress.

Le Capitaine prend donc une grande décision : il sort "Le Alcool" : la petite poire ! 

Il fait nuit, nous sommes au centre du monde, heureux, et un formidable alcool de poire en dégustation dans les mains. Le monde peut s'arrêter de tourner, le nirvana est atteint ! 

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1 septembre 2019

Histoire d'un aller et d'un retour : Panama 4

05/07

Squalala, nous sommes partis ! Nous passons le canal demain ! Hop, dès la matinée engagée et le café bu nous fonçons vers les bâtisses afin de chercher les dernières ondes de wifi restantes : les résultats des examens du bac sont tombés et mes coéquipiers veulent prendre connaissance de la réussite ou de la défaite de leurs proches avant le départ.

C'est donc à ce moment qu'une panne généralisée à Colon empêche tout contact à internet.... joie. Enthousiasme. Abnégation. C'est sans doute ce que nous aurions pu crier si la panne avait duré plus longtemps...

Après un départ énergique - STOP ! LISBETH EST ENCORE SUR LE QUAI !! - après deux départs énergiques, nous jetons l'ancre devant Shelter Bay avec pour paysage la jungle d'un côté et le terminal portuaire de l'autre. Les épaves rouillées cotoient les tankers et les port-containers naviguant dans les parages ; ici, au carrefour du monde, les pilotines croisent sans cesse les sillages des bateaux de commerce, le trafic incessant prend parfois brusquement fin lorsque l'un des navires jete l'ancre et reprend lorsqu'un autre sortait des écluses.

Enfin, le pont suspendu et gigantesque veille sur ce petit monde avec des airs de grand frère protecteur en bombant le torse.

Devant nous, couchée sur le flanc, une épave semble reposer après des années d'intenses activités. Dors petit navire, tu l'as bien mérité...

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La baie devant le canal c'est à la fois le calme et la tension, l'attente et la détente. Tout s'y passe lentement mais tout va très vite. Le vent souffle, l'océan Atlantique écrase sa houle contre le brise-lame dans un grondement continuel. Essaye-t-il juste de briser cete barrière que lui a infligé l'homme ou veut-il juste passer voir le Pacifique ? Nul ne le sait mais il est opiniâtre.

De temps à autre on peut voir l'aileron luisant d'un dauphin surgir de la surface des flots et s'y replonger un instant après. Cette baie devant le canal c'est la métaphore de la vie de marin : l'attente, le coup de feu soudain et entre deux, la contemplation.

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31 août 2019

Histoire d'un aller et d'un retour : Panama 3

02/07

Sautons une journée. Celle d'hier s'est révélée catastrophique avec une drisse de grand-voile arrachée, un ongle retourné, une houle désordonnée infâme, deux bras brûlés dans le moteur, et un moteur gravement réticent juste au moment de passer le canal. 

Bref, nous voilà dans la marina de Shelter Bay dans un petit coin entouré de jungle et de mangrove. Vers 9h00 l'autorité s'est présentée pour executer la mesure de la longueur du ketch. Et là attention ! Ladite mesure se doit d'être précise ! Pas d'approximation ! C'est sans doute pourquoi le mètre ruban trop court s'est trouvé tout indiqué pour cette opération ô combien délicate. 18,5 mètres, sans compter la bôme et le safran, le Panaméen a sans doute été laxiste pour nous permettre de ne pas payer un pilote au prix d'or. Quelques centimètres (ou pouces) de plus et on faisait le tour pour gagner le Pacifique.

C'est sur cette bonne nouvelle que s'en est suivi une heure remplie de papiers à remplir, de conseils à donner (et à recevoir), et d'inquiétudes profondes à rassurer. Que le moteur tombe en rade au milieu du canal, cela ne le dérangeait pas outre mesure (et pourtant il y aurait eu de quoi puisqu'il calait de temps à autre sans que l'on sache vraiment pourquoi). En revanche l'inquiétude, que dis-je, la peur émanait à gros bouillon lorsqu'il était question de savoir si nous avions de la nourriture pour l'adviser qui allait nous accompagner. Oui nous avons du riz, et oui nous avons de la viande ! Après tout... ne sommes nous pas sur un navire Français ?

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03/07

Jour de banque et huile de moteur, si ce journal avait un titre de chapitre c'est sans doute ce qu'il aurait fallu inscrire en haut de cette page. Après un café expédié, les deux James Bond girl sont partis à Colon pour déposer la caution du canal. Envoyer deux femmes dans la ville du mâle... euh... du mal aurait pu paraître étrange au premier quidam venu, mais lorsqu'elles portent les noms de Lisbeth et d'Alice* on prie plutôt pour le pauvre malheureux qui chercherait à les entuber.

Pour les autres coéquipiers restés à Shelter Bay, la journée s'est partagée entre les courses au supermarché local - Non monsieur nous ne voulons pas de colle, nous nous sommes juste trompés d'entrée - les améliorations de moteur que n'aurait pas renié McGyver, et le versement d'une huile usagée dans un récupérateur d'eau de pluie situé dans une décharge. La pollution au Panama, c'est technique ! 

C'est vers 12h30 que les deux envoyés spéciales revinrent avec des nouvelles. A défaut de la création d'une société écran, elles avaient usés de la fausse signature du Patron pour pouvoir déposer la somme nécessaire pour passer le canal, celle-ci en liquide bien sûr, les cartes bancaires ne fonctionnant pas. 

Au Panama à l'inverse du poker, les cartes ne fonctionnent pas, c'est ce que la fausse donne... 

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04/07

Toujours dans la marina, au milieu de la mangrove, le vent fait chanter les mâts des voiliers. Le concert a duré la journée mais n'est pas désagréable, le seul soucis est qu'on ne s'aperçoit pas que le soleil tape fort et on a intérêt à sortir couvert sous peine de devenir une écrevisse.

Pour ce qui est des nouvelles, ça y est, la dernière aussière nécessaire pour le canal est à bord (grâce à un prix peut-être un peu surestimé, mais il semblerait que l'employé ait comprit l'urgence de la situation...); le pont est nettoyéet le panneau solaire tribord a été ôté moyennant tournevis et clef de 10. 

De même le nettoyage de la coque et de l'hélice est terminé, cela devrait nous ajouter quelques demi-noeuds en plus, chose appréciable avec notre moteur en difficulté. Il a fallu y aller à la brosse, au papier à poncer, et même au couteau pendant que l'un de nous surveillait attentivement les environs à la recherche d'un crocodile arrivant par l'odeur alléchée. Par bonheur aucun de ces reptiles ne se montra et l'opération fut un succès.

Quant au moteur il semblait enfin tourner proprement. Là, la technique et la science furent misent à l'épreuve pour réussir à, et je cite le Patron :"faire tomber le moteur en marche", mais c'est finalement grâce à la fameuse glue trouvée à l'aéroport d'Amsterdam, l'incroyable glue de la valise maudite, cette glue que avions de prime abord pensé être inutile, que le branchement final a pu être achevé. 

Moralité de la journée : même un pot de colle qu'on se traine sur des kilomètres se révèle un jour utile et opérationnel.

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*Les noms ont été modifiés

29 août 2019

Histoire d'un aller et d'un retour : Panama 2

29/06

Le but est de retrouver l'autre équipe au supermarché de la zone commerciale locale, au carrefour des routes qui viennent des deux côtés du pays, Sabanitas. Passées les retrouvailles et les courses faites, nous avons embarqués à bord du bus qui devait nous emporter à Puertobello. 

Bus fantasque, le siège trop bas du conducteur ne lui donnant accès qu'à un levier de vitesse deux fois trop grand, les basses crachant une musique assourdissante, la porte ouverte, la route dévailait ses kilomètres et ses nids de poule à une vitesse psychédélique ! 

La jungle traversée, nous sommes arrivés à destination dans ce qui était jadis la plaque tournante mondiale au XVIème siècle et qui n'est aujourd'hui plus que cahutes et ruines de forts.

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Une fois le ketch atteint grâce à l'annexe, la journée se passa tranquillement dans une chaleur humide faisant honneur aux tropiques... nous aurons tout le temps de nous y habituer.

 

30/06

Sur les traces de Morgan ! A travers la jungle, sur un sentier hésitant à se perdre, nous avons parcouru une partie de se qui avait été jadis le sentier de la conquête de l'or.

Accueillis par la pluie au sommet, la redescente s'est effectuée sous un déluge tropical qui nous a d'ailleurs permis, une fois rentrés sur le bateau, de refaire le plein d'eau après une opération finement menée. Les centaines de litres d'eau de pluie ont donc rejoint les réservoirs du navire, l'eau douce sera assurée pour un petit moment. 

Demain nous partons : mardi est planifié comme étant le jour de la mesure de la longueur du navire, étape indispensable pour passer le canal et il faudra être sur place à temps.

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Fortin de Portobello, à présent en ruine. Fut un temps la place forte de l'Amérique et carrefour du transit de l'or en partance pour l'Europe. La jungle entoure la baie, des nuages d'humidité se forment parfois autour des arbres.

Les singes hurleurs s'entendent à des kilomètres lorsqu'il va se mettre à pleuvoir. Si dans la vieille Europe on observe les oiseaux pour savoir si la pluie arive, ici au Panama on écoute les singes.

La baie dans laquelle nous sommes ancrés est le gardien du secret de Drake. Quelque part sous les eaux, il est dit que Sir Francis Drake repose dans son cercueil de métal avec la clef de l'emplacement de son trésor. Quelque part sous la baie un pirate est en paix...

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29 août 2019

Histoire d'un aller et d'un retour : Panama

Cette série est la retranscription de mon carnet de voyage avec texte et croquis. Toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existés n'est pas fortuit, cependant il est à prendre en compte une certaine caricature des caractères rencontrés sur la route.

 

27/06

Départ dans la fraîcheur du matin, la canicule est déjà de retour mais le soleil ne montre pas encore sa fougue et les 4 km jusqu'à la gare à pied se passent sans accrocs.

C'est à Strasbourg qu'arrive la déconvenue : une branche de lunette décide elle-aussi de partir en vacance à l'arrêt de bus, mais la solution ne tarde pas et me voilà bientôt affublé d'une splendide paire de lunette aux branches dépareillées. Me voilà fin prêt, prochaine étape : Amsterdam ! 

 

28/06

L'arrivée à Amsterdam dans la chaleur encore présente à 2 heure du matin s'est révélée fort appréciable. Si la nuit passée à dormir sur le sol ne fut pas forcément agréable je remercie néanmoins la sécurité de l'aéroport qui a veillé spécialement à me lever à grand renfort de coups de pied en m'indiquant très aimablement les places assises. La solicitude de ces policiers m'a touché, et c'est pourquoi je n'ai pas osé leur faire remarquer qu'il n'était encore que 5 heure du matin, cela aurait pu les vexer...

Bref, je retrouvais une amie et son Grand-Père et nous avons enfin embarqués, après une sombre histoire de glue, dans l'aéronef qui devait nous conduire au Panama.

 

28/06

Le lendemain nous sommes à nouveau le 28, ou peut-être devrais-je dire "encore". Sitôt atteris, visas tamponnés et fiches de tourisme obligatoires remplies, nous avons pris le taxi qui nous attendait pour nous diriger vers la chambre d'hôte. 

La ville nous contemplait avec mépris du haut de ses grattes-ciels, hétéroclite, lourde d'humidité, elle ressemblait à une jungle impénétrable, à un entassement inextricable dans laquelle se perdait une foule de piétons et de taxis cabossés.

Le quartier populaire n'était pas en reste, jonché de détritus, les immeubles avachis et craquelés, les tôles déchiquetées par la rouille, il émanait des rues une agitation amicale et vigoureuse.

Lorsque nous sommes arrivés à destination la nuit était tombée. Il était 19 heure mais nous nous sommes immédiatement endormis, assommés par la fatigue du voyage.

Le ventilateur de la chambre d'hôte

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28 août 2019

Tout ? Non, mais n'importe quoi !

Intérieur d'une maison en aménagement. Il n'y a rien mais les canapés sont là, le monde peut s'écrouler.

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Essai rapide d'un coin café dans un supermarché de Lausanne. C'est tellement hideux qu'au moins ça n'a pas le temps d'être laid, c'en est presque rassurant.

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Fribourg (Suisse)

 

Pas facile de dessiner dans une voiture qui vibre comme un vibro... heu... qu'une machine à vibration lancée à 130 sur une route. Challenge accepté !

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28 août 2019

Le Sud, 2019

Béziers, vu des écluses de Fonseranes. La distance est telle que j'aurais dû travailler avec des jumelles, l'absence de détails se fait cruellement ressentir...

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Maison non loin d'Agde dans un lotissement. Elle avait un petit charme qui m'a fait m'arrêter pour lui tirer le portrait :

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28 août 2019

Séjour à Lorient, 2018

La vallée des saints près de Carhaix, paysage poétique et désolé

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Le croquis du pont a été réalisé en 10 minutes en attendant un train, d'où le résultat peu probant

20 août 2019

Périple Ecossais

Suite à une requête que nous qualifierons d'administrative, d'un hasard prodigieux et d'une aide providencielle, nous avons eu l'occasion de quitter le continent pour nous rendre sur la Perfide Albion par le biais d'un pimpant ferry. Nous voici donc en 2018 à bord du King Seaway à destination de Newcastle :

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Côté d'arrivée balayée par les vents

Merci à toi passagère, de m'avoir présenté ton beau faciès !

Café dans la gare d'Edimbourg

Retour vers l'europe continentale, le froid fut vigoureux...

15 août 2019

Périple vers Funchal, 2018

Mât de misaine

Partie de carte à bord, pardonnez moi jeunes gens, mon crayon vous a quelque peu vieillis...

Rue de Funchal, un délice pour les yeux que ces rues exigüesLe temps est une durée précieuse à bord d'un navire. Je n'ai pas eu le luxe d'en profiter pour terminer ce croquis du navire vu de la poupe :

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