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Les carnets d'un bourlingueur

23 septembre 2019

L'industrie à travers les époques : 1 - la Préhistoire

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15 septembre 2019

Chantons dans la joie : "Pas d'âme, pas d'âme"

On ne m'avait jamais dis qu'écouter Edith Piaf pouvait être dangereux pour sa santé mentale... 

Il est recommandé d'avoir écouté le premier couplet de la chanson pour comprendre les gags.

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Ceci était la première et dernière planche concernant cette chanson, je risque une plainte de la SPEP (Société Protectrice d'Edith Piaf), à leur avis il me manque une case.... pourtant elles me semblaient toutes là ! 

 

 

12 septembre 2019

Manque d'inspiration

Comme d'habitude nous pouvons poser la question que tout le monde a sur le bout des lèvres : mais pourquoi donc se doit-on de rechercher l'inspiration les fesses à l'air ?

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6 septembre 2019

Entrez dans le décor 3

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6 septembre 2019

Entrez dans le décor 2

3

 

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5 septembre 2019

Dark Crystal

img20190905_20004718

5 septembre 2019

Sujet débile : Vieille chasseuse armée d'un débouche-évier géant...

Et en cas de coups durs elle dégoupille des bondes ! Ah mais c'est qu'elle est tenace !17

5 septembre 2019

Entrez dans le décor 1

Il y a longtemps j'avais écris une dizaine de planches de bande dessiné bourrée de jeux de mots débiles et de situations absurdes. Maintenant que mon trait a évolué je me met à la redessiner petit à petit, voici donc les deux premières planches :
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2 septembre 2019

Team Croco, l'unique, l'incomparable !

La team Croco prête à en découdre ! Avec de gauche à droite M. Subway Sam, Apolline, votre serviteur, Miss Odd, Swifty et Lord Gwyn, éternellement lié aux glorieux reptiles qui lui sont dorénavant associés.

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Merci à Miss Odd pour la mise en couleur, c'est du beau boulot ! 

1 septembre 2019

Histoire d'un aller et d'un retour : Le passage du canal !

06/07

La famille s'agrandit ! Nous étions six équipiers à bord mais hier soir trois autres membres sont venus grossir l'échantillon. James, un Français, Nat', une Belge, et Edouard, bambin de son état âgé d'un an.

Ils viennent eux aussi pour passer le canal et avaient été croisés une fois cinq jours avant. Ca fait de la vie en plus à bord ! 

Hop ! Sur un air de la marche nuptiale, une salade de riz, tomates, oignons et saucisses est déposée vigoureusement sur la table (comprendre le caisson du radeau de sauvetage) du cokpit. L'air du large, ça creuse ! 

Dès ce matin nous étions au taquet pour préparer le voilier, les panneaux solaires ont été démontés (lorsque les voiliers passent le canal certains ouvriers s'amusent à viser ces panneaux, il est préférable de les ôter pour les garder intacts), le cokpit lavé, l'ancre levée... nous pouvions partir. Prions pour le moteur, à partir de maintenant il doit tenir jusqu'au Pacifique sans caler ! C'est donc une fois toute la baie traversée, au moment où nous étions dans le chenal avec un énorme navire de commerce arrivant par l'arrière que la pilotine est arrivée en vrombissant pour crier qu'il fallait faire demi-tour et revenir à Shelter Bay.

Goutte de sueur le long de la tempe.

Le navire arrive.

Sourire grinçant, aquiescement.

Le navire arrive sur nous ! 

Tour de barre.

Le navire arrive sur nous !! 

Cap sur Shelter Bay, escorté par la pilotine. Les gars n'ont pas l'air de plaisanter et ont autre chose à faire, ça se sent. En même temps s'ils ne donnaient pas des ordres contradictoires ce serait plus simple.... 

Et nous voilà à nouveau à l'ancre au même endroit à attendre l'arrivée du pilote... si il arrive...

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13h35, la VHF distribue les pilotes aux voiliers et navires de la zone. L'un après l'autre, l'appel est fait, le pilote est annoncé avec son heure d'embarquement, nous passerons à 15h30, l'attente est prolongée mais nous entrerons dans l'écluse avec un reefer (bateau-frigo), sans doute un des derniers existant sur terre. C'est une espèce en voie de disparition, ils sont peu à peu remplacés par des containers réfrigirants...

Comme le moteur monte seulement à 5 noeuds sans chauffer (et encore, péniblement et le vent au cul) alors qu'il en faudrait au moins 6, on s'apprête pour recevoir le pilote fastueusement : un gâteau au chocolat, des crêpes, un jus au frigo... il s'agit de faire bonne impression ! 

A 15h35, le pilote arrive mais ils sont deux : un apprenti qui a navigué 10 ans avant de devenir pilote et son "enseignant". On serre les fesses pour le moteur et avanti ! Nous nous engageons dans le chenal principal et passons sous le pont suspendu. Un regard en l'air, on passe ! 

Finalement nous ne serons pas derrière le reefer mais derrière un porte-container pour traverser les premières écluses. Hardis l'équipage, les aussières sont prêtes à servir, le voilier est positionné entre les gigantesques murs en béton mangés  par l'eau et l'humidité. De part et d'autre, les portes en acier rivetées sont refermées lentement derrière nous.

Nous sommes amarrés au quai en étoile, juste avant d'entrer dans l'écluse des employés nous ont lancé les filins grâce aux pommes de touline pour que nous accrochions les aussières dessus. Les portes se ferment, l'eau commence à monter à une vitesse inimaginable et pourtant rien ne bouge pour nous, l'eau est juste parfois troublée par des tourbillons. A chaque aussière un équipier est chargé de reprendre sur la bite d'amarrage pour garder le voilier au milieu du canal, à l'arrière le skipper tente tant bien que mal d'aider son équipage grâce au moteur. 

Les locomotives métalliques sur le bord du canal remorquent le porte-container en glissant sur des rails, tout est calculé et prévu pour qu'il n'y ai aucun accroc : il s'agit de ne pas bloquer le traffic mondial par une bévue ! 

Lorsque l'écluse est remplie, on largue l'aussière, l'employé enlève la boucle de la bite et la rejette à l'eau. A nous de la récupérer mais nous sommes toujours liés au quai grâce au filin toujours fixé à cette aussière. Les hommes qui tiennent les filins marchent le long du quai en accompagnant le mouvement du ketch, mais on a l'impression qu'ils promènent un énorme chien.

Trois écluses passées, nous voilà dans le lac Gatun ! Territoire des alligators et des palétuviers ! Survolée par une multitude d'oiseaux, un vrai labyrinthe visuel pour ceux qui le traversent. Comme les voiliers ont interdiction de traverser le lac de nuit pour ne pas gêner les navires de commerce, nous savons (et salivons à l'avance) que nous pourrons le voir sans problème demain : ce soir nous ancrerons pas loin de l'embouchure des écluses. C'est donc à ce moment que l'un des pilotes nous annonce tout sourire que nous passerons exceptionnellement de nuit. 

Adieux paysages et animaux, adieux faunes et flores, et bonjour cuisine surchauffée grâce au moteur. C'est un vrai sauna, tout juste habillés dans la limite de la pudeur et couverts de sueur, nous vaquons afin d'offrir une tambouille consistante aux officiels présents à bord. Lorsque nous sortons enfin des entrailles de l'enfer il fait nuit depuis longtemps mais les pilotes sont satisfaits. Nous sommes sauvés ! Ils diront peut-être qu'on se traine à bord du voilier Français mais au moins à bord, on mange copieusement ! 

C'est après 4 heures de navigation que nous nous amarrons à la dernière zone d'ancrage avant les écluses suivantes. Il est 23 heure lorsque les pilotes quittent le bord, nous voilà seuls sur le Gatun, le moteur fumant, repus et enfin débarassés d'une part de stress.

Le Capitaine prend donc une grande décision : il sort "Le Alcool" : la petite poire ! 

Il fait nuit, nous sommes au centre du monde, heureux, et un formidable alcool de poire en dégustation dans les mains. Le monde peut s'arrêter de tourner, le nirvana est atteint ! 

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