Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les carnets d'un bourlingueur
31 août 2019

Sujet débile présentant un intérêt non négligeable

Ayant demandé un sujet à un groupe de gens pour m'entraîner à l'aquarelle, la réponse a été celle-ci : "Un château tentaculaire poursuivant une voiture dans une rue déserte sous un ciel pourpre".

...

Mais c'est complètement débile ?! Je prend ! 

10

Publicité
Publicité
31 août 2019

Histoire d'un aller et d'un retour : Panama 3

02/07

Sautons une journée. Celle d'hier s'est révélée catastrophique avec une drisse de grand-voile arrachée, un ongle retourné, une houle désordonnée infâme, deux bras brûlés dans le moteur, et un moteur gravement réticent juste au moment de passer le canal. 

Bref, nous voilà dans la marina de Shelter Bay dans un petit coin entouré de jungle et de mangrove. Vers 9h00 l'autorité s'est présentée pour executer la mesure de la longueur du ketch. Et là attention ! Ladite mesure se doit d'être précise ! Pas d'approximation ! C'est sans doute pourquoi le mètre ruban trop court s'est trouvé tout indiqué pour cette opération ô combien délicate. 18,5 mètres, sans compter la bôme et le safran, le Panaméen a sans doute été laxiste pour nous permettre de ne pas payer un pilote au prix d'or. Quelques centimètres (ou pouces) de plus et on faisait le tour pour gagner le Pacifique.

C'est sur cette bonne nouvelle que s'en est suivi une heure remplie de papiers à remplir, de conseils à donner (et à recevoir), et d'inquiétudes profondes à rassurer. Que le moteur tombe en rade au milieu du canal, cela ne le dérangeait pas outre mesure (et pourtant il y aurait eu de quoi puisqu'il calait de temps à autre sans que l'on sache vraiment pourquoi). En revanche l'inquiétude, que dis-je, la peur émanait à gros bouillon lorsqu'il était question de savoir si nous avions de la nourriture pour l'adviser qui allait nous accompagner. Oui nous avons du riz, et oui nous avons de la viande ! Après tout... ne sommes nous pas sur un navire Français ?

5

 

03/07

Jour de banque et huile de moteur, si ce journal avait un titre de chapitre c'est sans doute ce qu'il aurait fallu inscrire en haut de cette page. Après un café expédié, les deux James Bond girl sont partis à Colon pour déposer la caution du canal. Envoyer deux femmes dans la ville du mâle... euh... du mal aurait pu paraître étrange au premier quidam venu, mais lorsqu'elles portent les noms de Lisbeth et d'Alice* on prie plutôt pour le pauvre malheureux qui chercherait à les entuber.

Pour les autres coéquipiers restés à Shelter Bay, la journée s'est partagée entre les courses au supermarché local - Non monsieur nous ne voulons pas de colle, nous nous sommes juste trompés d'entrée - les améliorations de moteur que n'aurait pas renié McGyver, et le versement d'une huile usagée dans un récupérateur d'eau de pluie situé dans une décharge. La pollution au Panama, c'est technique ! 

C'est vers 12h30 que les deux envoyés spéciales revinrent avec des nouvelles. A défaut de la création d'une société écran, elles avaient usés de la fausse signature du Patron pour pouvoir déposer la somme nécessaire pour passer le canal, celle-ci en liquide bien sûr, les cartes bancaires ne fonctionnant pas. 

Au Panama à l'inverse du poker, les cartes ne fonctionnent pas, c'est ce que la fausse donne... 

6

04/07

Toujours dans la marina, au milieu de la mangrove, le vent fait chanter les mâts des voiliers. Le concert a duré la journée mais n'est pas désagréable, le seul soucis est qu'on ne s'aperçoit pas que le soleil tape fort et on a intérêt à sortir couvert sous peine de devenir une écrevisse.

Pour ce qui est des nouvelles, ça y est, la dernière aussière nécessaire pour le canal est à bord (grâce à un prix peut-être un peu surestimé, mais il semblerait que l'employé ait comprit l'urgence de la situation...); le pont est nettoyéet le panneau solaire tribord a été ôté moyennant tournevis et clef de 10. 

De même le nettoyage de la coque et de l'hélice est terminé, cela devrait nous ajouter quelques demi-noeuds en plus, chose appréciable avec notre moteur en difficulté. Il a fallu y aller à la brosse, au papier à poncer, et même au couteau pendant que l'un de nous surveillait attentivement les environs à la recherche d'un crocodile arrivant par l'odeur alléchée. Par bonheur aucun de ces reptiles ne se montra et l'opération fut un succès.

Quant au moteur il semblait enfin tourner proprement. Là, la technique et la science furent misent à l'épreuve pour réussir à, et je cite le Patron :"faire tomber le moteur en marche", mais c'est finalement grâce à la fameuse glue trouvée à l'aéroport d'Amsterdam, l'incroyable glue de la valise maudite, cette glue que avions de prime abord pensé être inutile, que le branchement final a pu être achevé. 

Moralité de la journée : même un pot de colle qu'on se traine sur des kilomètres se révèle un jour utile et opérationnel.

7

 

*Les noms ont été modifiés

31 août 2019

Entraînement, aquarelle et crayon de couleur

9

29 août 2019

Histoire d'un aller et d'un retour : Panama 2

29/06

Le but est de retrouver l'autre équipe au supermarché de la zone commerciale locale, au carrefour des routes qui viennent des deux côtés du pays, Sabanitas. Passées les retrouvailles et les courses faites, nous avons embarqués à bord du bus qui devait nous emporter à Puertobello. 

Bus fantasque, le siège trop bas du conducteur ne lui donnant accès qu'à un levier de vitesse deux fois trop grand, les basses crachant une musique assourdissante, la porte ouverte, la route dévailait ses kilomètres et ses nids de poule à une vitesse psychédélique ! 

La jungle traversée, nous sommes arrivés à destination dans ce qui était jadis la plaque tournante mondiale au XVIème siècle et qui n'est aujourd'hui plus que cahutes et ruines de forts.

2

Une fois le ketch atteint grâce à l'annexe, la journée se passa tranquillement dans une chaleur humide faisant honneur aux tropiques... nous aurons tout le temps de nous y habituer.

 

30/06

Sur les traces de Morgan ! A travers la jungle, sur un sentier hésitant à se perdre, nous avons parcouru une partie de se qui avait été jadis le sentier de la conquête de l'or.

Accueillis par la pluie au sommet, la redescente s'est effectuée sous un déluge tropical qui nous a d'ailleurs permis, une fois rentrés sur le bateau, de refaire le plein d'eau après une opération finement menée. Les centaines de litres d'eau de pluie ont donc rejoint les réservoirs du navire, l'eau douce sera assurée pour un petit moment. 

Demain nous partons : mardi est planifié comme étant le jour de la mesure de la longueur du navire, étape indispensable pour passer le canal et il faudra être sur place à temps.

3

Fortin de Portobello, à présent en ruine. Fut un temps la place forte de l'Amérique et carrefour du transit de l'or en partance pour l'Europe. La jungle entoure la baie, des nuages d'humidité se forment parfois autour des arbres.

Les singes hurleurs s'entendent à des kilomètres lorsqu'il va se mettre à pleuvoir. Si dans la vieille Europe on observe les oiseaux pour savoir si la pluie arive, ici au Panama on écoute les singes.

La baie dans laquelle nous sommes ancrés est le gardien du secret de Drake. Quelque part sous les eaux, il est dit que Sir Francis Drake repose dans son cercueil de métal avec la clef de l'emplacement de son trésor. Quelque part sous la baie un pirate est en paix...

4

29 août 2019

Histoire d'un aller et d'un retour : Panama

Cette série est la retranscription de mon carnet de voyage avec texte et croquis. Toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existés n'est pas fortuit, cependant il est à prendre en compte une certaine caricature des caractères rencontrés sur la route.

 

27/06

Départ dans la fraîcheur du matin, la canicule est déjà de retour mais le soleil ne montre pas encore sa fougue et les 4 km jusqu'à la gare à pied se passent sans accrocs.

C'est à Strasbourg qu'arrive la déconvenue : une branche de lunette décide elle-aussi de partir en vacance à l'arrêt de bus, mais la solution ne tarde pas et me voilà bientôt affublé d'une splendide paire de lunette aux branches dépareillées. Me voilà fin prêt, prochaine étape : Amsterdam ! 

 

28/06

L'arrivée à Amsterdam dans la chaleur encore présente à 2 heure du matin s'est révélée fort appréciable. Si la nuit passée à dormir sur le sol ne fut pas forcément agréable je remercie néanmoins la sécurité de l'aéroport qui a veillé spécialement à me lever à grand renfort de coups de pied en m'indiquant très aimablement les places assises. La solicitude de ces policiers m'a touché, et c'est pourquoi je n'ai pas osé leur faire remarquer qu'il n'était encore que 5 heure du matin, cela aurait pu les vexer...

Bref, je retrouvais une amie et son Grand-Père et nous avons enfin embarqués, après une sombre histoire de glue, dans l'aéronef qui devait nous conduire au Panama.

 

28/06

Le lendemain nous sommes à nouveau le 28, ou peut-être devrais-je dire "encore". Sitôt atteris, visas tamponnés et fiches de tourisme obligatoires remplies, nous avons pris le taxi qui nous attendait pour nous diriger vers la chambre d'hôte. 

La ville nous contemplait avec mépris du haut de ses grattes-ciels, hétéroclite, lourde d'humidité, elle ressemblait à une jungle impénétrable, à un entassement inextricable dans laquelle se perdait une foule de piétons et de taxis cabossés.

Le quartier populaire n'était pas en reste, jonché de détritus, les immeubles avachis et craquelés, les tôles déchiquetées par la rouille, il émanait des rues une agitation amicale et vigoureuse.

Lorsque nous sommes arrivés à destination la nuit était tombée. Il était 19 heure mais nous nous sommes immédiatement endormis, assommés par la fatigue du voyage.

Le ventilateur de la chambre d'hôte

Publicité
Publicité
29 août 2019

Sanjuro, personnage principal du film "Yojimbo"

DB273EDC-8396-4A75-8BCE-5C3CF8D98F0A

28 août 2019

Kikuchiyo, membre éminent des 7 Samouraïs

69467773_2423710677914480_5077773971013763072_n

28 août 2019

Tout ? Non, mais n'importe quoi !

Intérieur d'une maison en aménagement. Il n'y a rien mais les canapés sont là, le monde peut s'écrouler.

1

 

Essai rapide d'un coin café dans un supermarché de Lausanne. C'est tellement hideux qu'au moins ça n'a pas le temps d'être laid, c'en est presque rassurant.

2

Fribourg (Suisse)

 

Pas facile de dessiner dans une voiture qui vibre comme un vibro... heu... qu'une machine à vibration lancée à 130 sur une route. Challenge accepté !

4

28 août 2019

Le Sud, 2019

Béziers, vu des écluses de Fonseranes. La distance est telle que j'aurais dû travailler avec des jumelles, l'absence de détails se fait cruellement ressentir...

8

 

Maison non loin d'Agde dans un lotissement. Elle avait un petit charme qui m'a fait m'arrêter pour lui tirer le portrait :

9

28 août 2019

Le rapport entre un pont, une bicyclette et une écluse ? Ce message !

Près de Mittelbergheim, un pont au milieu des vignes, comme un lien perdu dans la nature...

5

 

Essai de vélo... réussi ! Réussi oui mais en oubliant les pédales. Bon, ce sera pour la prochaine...

6

 

Ecluse qu'on peut voir du Quai des Ardennes à Liège :

7

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Les carnets d'un bourlingueur
Publicité
Newsletter
Archives
Publicité